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Taxe de séjour 2026: le guide (extra) simple

Icône calculatrice et papier – taxe de séjour

Taxe de séjour 2026 : le guide (extra) simple

Les hôteliers sont nombreux à s’interroger sur la taxe de séjour 2026, ses nouveaux barèmes et son impact sur la facturation. Entre taxe touristique, règles propres aux hébergements touristiques et différences selon les collectivités locales, la réglementation évolue et chaque délibération taxe de séjour peut modifier les montants appliqués dans les hôtels.
Ce guide rassemble tout ce qu’il faut savoir : barème taxe de séjour, calcul taxe de séjour hôtel, plafonds 2026 et mise à jour dans Medialog PMS.

 

C’est quoi, au juste, la taxe de séjour ?

Tout d’abord, revenons aux bases.

Pour visualiser rapidement où part le montant d’une nuitée d’hôtel du point de vue des voyageurs, voici un graphique qui illustre la répartition des coûts, dont la fameuse taxe de séjour (celle qui nous intéresse ici 👇).

Infographie : répartition du prix d’une nuit d’hôtel en France, incluant taxe de séjour, TVA, charges et marge.

Bien sûr, cette répartition varie selon les prestations proposées par votre établissement. Par ailleurs, en tant qu’hôtelier, vous ne conservez pas la taxe de séjour : elle est simplement collectée auprès du client, puis reversée à la collectivité. Elle ne fait donc pas partie de vos revenus.

La taxe de séjour, c’est une contribution locale payée par les voyageurs, collectée par l’hébergeur (hôtel, camping, meublé, etc.) puis reversée à la collectivité territoriale.

Elle sert à financer les actions locales de promotion du tourisme, les infrastructures (routes, transports, équipements culturels…) et le développement durable des destinations.

Certaines personnes sont exonérées (selon la délibération locale) :

● les mineurs,

● les travailleurs saisonniers,

● ou d’autres cas particuliers (hébergement d’urgence, relogement temporaire, etc.).

 

Comment ça fonctionne côté hôtel ?

Qui collecte et quand ?

La taxe est généralement collectée au moment du paiement de la nuitée (à l’arrivée ou au départ, selon le fonctionnement de votre hôtel). Elle figure toujours sur la facture, distincte du prix HT et de la TVA, et doit être clairement identifiée sous la ligne “Taxe de séjour”.

 

Comment se calcule la taxe ?

Deux logiques existent selon la classification de votre établissement :

Illustration expliquant la différence entre hôtels classés et hôtels non classés pour le calcul de la taxe de séjour

Chaque collectivité locale vote son propre barème, avec parfois des périodes spécifiques (basse / haute saison), des exonérations et des plafonds différents. Si la nuitée dépasse le plafond → la taxe appliquée sera ce plafond.

Consultez toujours la délibération officielle de votre commune ou intercommunalité.

Vous voulez calculer vous-même la taxe si votre établissement est non classé ? Voici la formule :

Taxe de séjour = (Taux % × Prix HT de la nuitée), plafonné à X €/pers./nuit

À noter : le prix HT de la nuitée est divisé par le nombre total d’occupants, mais la taxe s’applique uniquement au nombre de personnes assujetties. Par exemple, un mineur compte dans le calcul de la nuitée, mais ne paie pas la taxe de séjour.

 

Déclaration & reversement

Selon votre commune, la déclaration peut être mensuelle ou trimestrielle. Elle se fait via le site officiel de télédéclaration (ex. taxedesejour.paris.fr, lyonmetropole.fr). Des pénalités de retard peuvent s’appliquer si la déclaration n’est pas faite à temps.

Vous êtes à la réception et vous avez peur d’oublier quelque chose. Voici la checklist à réaliser chaque mois ou chaque trimestre.

🧾 Checklist réception

 

● Afficher la taxe sur la facture client

● Enregistrer le nombre d’adultes assujettis

● Suivre les dates de déclaration

● Conserver les justificatifs d’exonération

 

Ce qui change en 2026

Plusieurs collectivités ont déjà publié leurs nouveaux barèmes de taxe de séjour pour 2026. Le tableau ci-dessous regroupe celles dont les informations officielles sont disponibles à ce jour.

Comment lire ce tableau:

1. Collectivité
Indique la commune, intercommunalité ou métropole qui fixe les tarifs de taxe de séjour.

2. Source officielle
Lien vers la délibération ou la page officielle où figurent les tarifs votés pour 2026.

3. Colonnes “1 étoile” à “5 étoiles”
Correspondent aux montants fixes de la taxe de séjour par personne et par nuitée pour chaque catégorie d’hébergement classé (1★ à 5★). Ces montants incluent la taxe fixée par la commune ainsi que les pourcentages additionnels éventuels du département et/ou de la région. Il s’agit donc du montant total.

4. Formule (non classé)
Indique le pourcentage appliqué au prix HT de la nuitée lorsqu’un hébergement n’est pas classé. Ce pourcentage peut varier selon les collectivités (3 %, 4 %, 5 %, 5,5 %, etc.).

5. Plafond 2026 (non classé)
Montant maximum pouvant être appliqué après calcul de la formule (colonne précédente). Si le résultat dépasse ce plafond, une majoration automatique est appliquée par la collectivité.
La colonne indique donc :

● le plafond normal,

● le plafond majoré en cas de dépassement.

Communes ayant publié leurs tarifs 2026

Collectivité Source officielle 1 étoile 2 étoiles 3 étoiles 4 étoiles 5 étoiles Formule (non classé) Plafond 2026 (non classé)
Dijon Métropole (21) Dijon Délibération 2026 0,66 € 1,10 € 1,87 € 2,86 € 3,96 € 5 % du prix HT par nuitée, plafonné 4,90 € → 5,39 € si dépassement (+10 %)
Bayeux Intercom (14) Bayeux Délibération 2026 0,73 € 0,82 € 1,36 € 2,23 € 2,82 € 5 % du prix HT par nuitée 4,32 € (plafond appliqué)
Métropole de Lyon (69) Lyon Déliberation 2026 0,88 € 1,10 € 1,87 € 2,86 € 3,96 € 5 % du prix HT par nuitée, plafonné 4,90 € → 5,39 € si dépassement (+10 %)
Normandie Cabourg Pays d’Auge (14) Normandie Délibération 2026 0,88 € 1,10 € 1,87 € 2,86 € 3,85 € 5 % du prix HT par nuitée 4,80 € → 5,28 € si dépassement (+10 %)
Bordeaux Métropole (33) Bordeaux Délibération 2026 0,80 € 1,00 € 1,70 € 2,60 € 3,60 € 5 % du prix HT par nuitée, plafonné 4,90 € (aucune majoration)
Massif du Vercors (38) Vercors Délibération 2026 0,83 € 0,90 € 1,10 € 1,30 € 2,00 € 3 % du prix HT par nuitée 2,73€ → 3€ si dépassement (+10 %)
Alpe d’Huez (38) Alpe d’Huez Délibération 2026 0,88 € 1,10 € 1,87 € 2,86 € 3,96 € 5,5 % du prix HT par nuitée 5,39 € (plafond appliqué)
Font-Romeu (66) Font-Romeu Délibération 2026 1,01 € 1,01 € 1,01 € 1,01 € 1,01 € 5 % du prix HT par nuitée 1,01 € → 1,36 € si dépassement (+44 %)
Grand Lac (73) Grand Lac Délibération 2026 0,77 € 0,91 € 1,14 € 1,50 € 3,14 € 5 % du prix HT par nuitée, plafonné 4,27 € → 4,70 € si dépassement (+10 %)
Paris (75) Ville de Paris – Tarifs 2026 2,60 € 3,25 € 5,53 € 8,45 € 11,38 € 5 % du coût HT + parts additionnelles 15,93 € (plafond avec majoration 225 %)
Rouen Normandie (76) Rouen Délibération 2026 0,80 € 1,00 € 1,70 € 2,60 € 3,50 € 5 % du prix HT par nuitée, plafonné 4,90 € → 5,39 € si dépassement (+10 %)
Grand Châtellerault – La Roche Posay (86) Châtellerault Délibération 2026 0,70 € 0,73 € 1,00 € 1,20 € 1,50 € 4 % du prix HT par nuitée 4,00 € → 4,40 € si dépassement (+10 %)
Suresnes (92) Suresnes Délibération 2026 2,60 € 3,25 € 5,53 € 8,45 € 11,70 € 5 % du prix HT + parts additionnelles 4,80 € → 15,60 € si dépassement (+225 %)
Ville et Eurométropole de Strasbourg (67) Strasbourg Délibération 2026 0,88 € 1,10 € 1,87 € 2,86 € 3,96 € 5 % du prix HT par nuitée 4,90 € → 5,39 € si dépassement (+10 %)
CC Val d’Amboise et Ville d’Amboise (37) Amboise Délibération 2026 0,81 € 0,92 € 1,54 € 2,55 € 3,05 € 3 % du prix HT par nuitée 4,00 € → 4,40 € si dépassement (+10 %)

Dernière mise à jour : novembre 2025.

📌 Important
Si votre commune n’apparaît pas dans la liste, cela signifie que la délibération n’avait pas encore été publiée au moment de la rédaction de cet article, ou que nous n’avons pas pu la retrouver.
Si vous disposez de la délibération, vous pouvez nous la transmettre à marketing@medialog.fr.
Vous pouvez également la rechercher sur Google en tapant : « Taxe de séjour 2026 délibération [nom de la commune ou intercommunalité] ».

 

Comment Medialog PMS rentre en jeu 

Les communes publient leurs barèmes de taxe de séjour pour l’année à venir. Avec Medialog PMS, vous pouvez mettre à jour vos paramètres dès que les nouveaux tarifs sont connus. Le logiciel vous accompagne quel que soit votre type d’établissement, mais le paramétrage n’est pas exactement le même selon que vous êtes classé ou non classé.

 

Pour les établissements classés : un montant fixe à renseigner

Si votre hôtel est classé, la taxe de séjour correspond à un montant fixe par adulte et par nuit, défini par la délibération locale.

👉 Voir le guide étape par étape pour ajuster la taxe de séjour – Classés

Pour les établissements non classés ou en attente de classement : une formule automatique

Si votre hôtel est non classé ou en attente de classement, la taxe de séjour se calcule en pourcentage du prix HT de la nuitée par personne, avec un plafond qui dépend de votre commune.

👉 Voir le guide étape par étape pour ajuster la taxe de séjour – Non classés

 

FAQ

● Qui est exonéré ? Les mineurs, les travailleurs saisonniers, les hébergements d’urgence (voir service-public.fr).

● La taxe s’applique-t-elle aux petits-déjeuners ? Non, uniquement sur la part hébergement.

● Et pour les OTA ? En général, la collecte reste à la charge de l’hôtelier, sauf exceptions (ex. Airbnb pour certaines villes).

● Où trouver le barème de ma collectivité ? Sur la plateforme locale ou via l’annuaire national taxesejour.fr.

● Que faire si un client conteste ? Montrer la délibération locale et la ligne de la taxe sur la facture PMS.

 

Conclusion

La taxe de séjour 2026 apporte surtout des ajustements techniques : nouveaux plafonds, harmonisations et modernisation des déclarations locales.

🧾 En clair :

Vous collectez, Medialog calcule, la collectivité reçoit, et tout le monde dort tranquille.

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Étude de cas

Workations : une opportunité pour les hôtels

Workations

Le phénomène des workations : quand travail et vacances s’entremêlent

Depuis le Covid, une grande partie des salariés français a découvert le télétravail. En 2024, 29 % des actifs télétravaillaient au moins une fois par semaine (Statista). Un, deux ou trois jours par semaine, ils travaillaient depuis chez eux, évitant ainsi les trajets en voiture ou en transports en commun.

Mais cette normalisation du télétravail a ouvert la voie à un nouveau phénomène : la workation.

Vous n’en avez peut-être jamais entendu parler, mais il y a de fortes chances que vous l’ayez déjà pratiquée — ou que vous connaissiez quelqu’un qui l’a fait. Les workations, ou “travail-vacances”, consistent à s’éloigner de chez soi pour travailler depuis un autre lieu, tout en profitant de l’endroit après la journée de travail ou le week-end. En bref : travailler sans prendre de congés, tout en changeant de décor.

Les workations en France : que disent les chiffres ?

On pourrait croire que ce phénomène reste marginal en France. Pourtant, une enquête menée en 2023 par l’International Workplace Group (IWG), auprès de 2 108 employés de bureau français, révèle des chiffres éloquents :
31 % — prévoyaient de prolonger leur séjour sur leur lieu de vacances pour travailler (dont 12 % l’avaient déjà planifié).
54 % des 18–24 ans et 45 % des 25–34 ans déclaraient vouloir le faire.
39 % des hommes contre 23 % des femmes.
37 % des actifs franciliens, soit au-dessus de la moyenne nationale.

👉 Bref : les workations ne sont pas une exception, mais une nouvelle façon de voyager et de consommer l’hôtellerie.

Ce que recherchent les “workationers” dans un hôtel

Les voyageurs en workation ne réservent pas un hôtel comme pour de simples vacances. Voici leurs critères incontournables :

Wifi puissant et fiable — condition essentielle pour travailler à distance.
Bureau — confort et praticité au quotidien.
Espace de coworking ou café équipé — un lieu pour travailler hors chambre.
Activités ou garde pour enfants — indispensable pour les familles.
Activités locales — à faire en soirée ou après la journée de travail.

Pour aller plus loin (séduire les workationers)

Certains hôtels vont plus loin pour devenir de véritables “workation spots” :

Chargeurs à disposition — pour ordinateurs et téléphones.
Écrans externes, souris, clavier, webcam — pour booster la productivité.
Chaises ergonomiques — adaptées au télétravail longue durée.
Bulles ou salles de réunion privatives — pour les calls pros.

Le rôle clé du PMS et de l’entreprise partenaire

S’adapter aux besoins des “workationers”, c’est aussi disposer d’un outil de gestion capable de suivre ce rythme. Un PMS moderne vous permet d’offrir une expérience fluide, de la réservation au séjour, avec :
Support client 24h/24 et 7j/7 — réactivité garantie.
Interface personnalisable — adaptée à chaque établissement.
Solution de paiement intégrée — comme MedialogPay.
Évolutivité et innovation — un PMS robuste qui s’adapte aux nouveaux usages.
Accompagnement de l’hôtelier — paramétrage du PMS et formation aux nouvelles pratiques.

 

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Étude de cas

Cyberattaque : et si ça vous arrivait demain ?

Cybersécurité en hôtellerie

Cyberattaque : et si ça vous arrivait demain ?

Vous avez déjà reçu un SMS de “La Poste” affirmant que votre colis ne rentre pas dans votre boîte aux lettres ? Ou un e-mail “de votre banque » signalant une transaction douteuse avec un lien à cliquer ?
Aujourd’hui, tout le monde connaît quelqu’un — un ami, un collègue, un membre de la famille — qui a été victime d’une cyberattaque.
Et dans l’hôtellerie, les risques sont bien réels : perte de données clients, atteinte à la réputation, perturbation du PMS ou du POS…

Les principales formes de cyberattaques

  • Phishing : faux mails de fournisseurs, fausses factures, liens piégés
  • Ransomware : blocage total du système contre une rançon
  • Intrusion dans les comptes : mots de passe faibles ou volés

Ces attaques peuvent arriver par e-mail, SMS ou même par appel téléphonique.

Comment les repérer ?

  • Adresse e-mail suspecte
  • Fautes d’orthographe inhabituelles
  • Message urgent ou menaçant (« Votre compte sera fermé dans 24h… »)
  • Demande inhabituelle de paiement ou d’informations sensibles

📄 Plus de détails ici : Comment reconnaître un mail de phishing ?

Les bons réflexes

  • Ne jamais cliquer sur un lien douteux
  • Vérifier l’adresse de l’expéditeur — si ce n’est pas du type prenom.nom@societe.com, méfiance
  • Utiliser des mots de passe complexes, différents pour chaque plateforme
  • Activer l’authentification à deux facteurs
  • Signaler immédiatement tout message suspect à votre équipe IT ou à Medialog

Comment Medialog vous protège

Vos données sont hébergées dans des Data Centers en France, conformes aux normes en vigueur.
Medialog est certifié PCI-DSS Niveau 1, la plus haute accréditation en matière de sécurité des paiements.
📄 Plus d’infos : Sécurité des transactions avec Medialog

À retenir

La cybersécurité, ce n’est pas que l’affaire des informaticiens : souvent, c’est une simple erreur humaine qui permet à une attaque de passer.

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